Bien cher père et mère, frère
et soeur, Je vous écrit cest quelques lignes pour vous donner de mes nouvelles, qui sont
toujours très bonne, espérant que pour vous tous sen ait le même, à la réceptions de cette feuille.
Souhaiter moi le bonjour dee mon père, mère et frère la prochaine fois et distinctement, et les nouvelles
de mon cousin Pierre Allain jespere que pour maintenant il serat rétablie. Oui je sait bien que
maintenant il doivent en avoir du bouleaux dans leur ferme. Oui, vous maviez apris aussi que
Joseph Morvan est noyer. Ah, sa cest triste pour la famille, vous maviez parler aussi des fiançailles
de Louise Collay, mes félicitations, cest dommage que je ne suis pas à la maison. Je me rappelle bien
de ma permissions, javais été boire un coup avec Bernard, le fiancé à Louise. Je vais aussi
vous envoyer une étiquette rouge pour du linge et lainage, il me faudrait un bon chandail des mouchoirs,
et une bonne paires de gants en cuirs si vous en touverez. Je sais bien que sa coûte très chères, mais
jespere que le mois prochain je vous enverrait un mandat de trois ou quatre cent
francs. Maintenant je reçoie bien mes lettres et les 6 colies jai reçue aussi. Voici
ladresse des parrents de mon copins Joseph Stephan (Mieur et Mme Stephan Jean Marie, rue de la gare,
Callac de Bretagne, Côte du Nord). Le temps par ici est très beauc à présent on à commencer les
sarclages de betteraves. Je fini en vous embrassant tous de très loin en attendant de
près. Jean.
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